Trèfle-Blanc : le PLR demande la réouverture immédiate du concours d’architecture

Le Conseil d’État a annoncé un doublement des coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc. De 150 millions au départ, l’estimation est passée à 293 millions ! Pour le PLR, cette augmentation est scandaleuse et soulève des questions alarmantes sur la gestion du projet par le canton qui attend depuis des années une patinoire digne de ce nom. 

En 2019, le Conseil d’État décidait d’assumer la gestion du dossier de la future patinoire du Trèfle-Blanc, après le rejet de trois projets d’investisseurs privés présentés depuis 2012. Un concours d’architecture avait été lancé et, en 2021, le Conseil d’État annonçait un coût de l’ouvrage de 150 millions de francs.

Le début des travaux était prévu pour 2025, pour une réalisation finalisée en 2028. En mars 2024, le département de la cohésion sociale (DCS) géré par le conseiller d’État Thierry Apothéloz dévoilait le lauréat du concours d’architecture. Fin 2024, il était révélé que le projet prenait encore du retard avec une réalisation prévue pour 2030.

Cette semaine, le Conseil d’État a dévoilé une nouvelle estimation à 293 millions de francs.

Ces éléments démontrent des problèmes majeurs de gestion au sein du département qui prédisent de très certainement de nouveaux retards et surcoûts. Le projet doit être repris en main pour une réalisation en temps, en heure et selon les budgets prévus.

Le PLR avait déjà souligné lors des discussions sur le crédit d’étude que la procédure de concours favorise le geste architectural sans être en adéquation avec la réalité du terrain. Le choix de ne pas avoir souhaité de partenariat public-privé est par ailleurs déplorable.

Pour rappel, lors des premières discussions, la participation de l’État s’élevait à environ 30 millions de francs.

L’annonce du Conseil d’État est donc un véritable scandale et illustre le peu d’importance que porte le DCS pour les deniers publics.

Le PLR demande la réouverture immédiate du concours d’architecture, avec des objectifs clairs et réalistes, tant en termes de calendrier que financiers, seul gage permettant d’offrir rapidement des infrastructures sportives dignes pour la population.