Bilan de la législature 2020-2025

Marc Kilcher

Au service de la voirie et des parcs, aujourd’hui, la logique est de travailler sur l’espace public ensemble, en polyvalence et complémentarité. 
Nous avons suivi avec les équipes deux axes.  

1) Ramener plus de propreté dans les rues (plus de poubelles, nettoyages des tags, coordination avec la voirie cantonale, mobilier en rue unique, suivi des déchets). 
2) Renforcer la végétalisation avec plusieurs projets (parc Munier refait, parcs Graveson et bientôt Marcelly créés) et des plantations sur plusieurs sites : rue de Genève, préau du Bois-des-Arts, vergers de Belle-Terre.

La refonte de la Fondation de la Jeunesse : celle qui ne gérait que deux crèches et un jardin d’enfants, est aujourd’hui une institution qui a repris en 8 ans l’ensemble des activités d’associations en manque de bénévoles (les restaurants scolaires, les activités périscolaires et les ludothèques associatives). Nous ouvrirons bientôt une Halte-Garderie et créons une maison de l’enfance pour aider les parents. Peu de villes à Genève ont vécu l’arrivée de 2'500 habitants en moins de 18 mois. 

Avant la future construction d’une nouvelle crèche à Belle-Terre 2, nous réalisons des partenariats public-privé avec des acteurs privés pour disposer de places. Avec le plan voté à l’unanimité du conseil municipal, nous serons de retour avec une offre renforcée d’ici 3 – 4 ans.

La police municipale a lancé un nombre conséquent de projets pour renforcer le sentiment de sécurité ensemble : allées sécurisées, Journée des concierges, voisins vigilants, Journée de la mobilité, éducation aux chiens. L’horrible évènement de l’été passé et ses conséquences nous ont poussés à renforcer l’effectif de la police municipale. Nous revenons au calme et c’est tant mieux.

Pour ce qui est du sport, j’ai deux satisfactions. Tout d’abord, le rachat de la halle de curling par le CSSM et l’intégration de son club médaillé olympique dans les clubs Chênois. Puis, l’accord trouvé entre communes et centre sportif pour permettre la décentralisation, sous la responsabilité du CSSM, d’activités dans les salles de gymnastique communales.

Je finirai ce bilan par un souvenir personnel fort. La création du chemin mémoriel a permis d’une part d’amener Thônex à prendre conscience de son histoire et de son rôle dans l’histoire du Grand Genève et d’autre part de nous placer sur la carte suisse de la Seconde guerre mondiale. Enfin, donner à nos parcs et lieux de vie des noms de personnalités locales nous a rappelé que nous sommes tous les heureux héritiers de ceux qui ont fait ce coin de terre et y ont vécu.

 

Pascal Uehlinger


Pour assurer le fonctionnement de la Ville et les prestations aux citoyens, j’ai eu la chance de lancer depuis mon élection un programme ambitieux d’infrastructures communales :
•    L ’école et les espaces publics de Belle-Terre (> CHF 90 mios).
•    Le guichet communal, au cœur de la commune (CHF 7.6 mios)
•    L’extension de la mairie (CHF 15 mios).
•    La réfection de la salle des fêtes (CHF 2.5 mios).
en sus des tâches usuelles liées à l’urbanisme (routes, assainissement des eaux, etc.).

 

Soucieux du développement durable et de maintenir une biodiversité indispensable à notre bon fonctionnement, j’ai mené de nombreux projets en ligne avec l’Agenda 21. Outre l’engagement d’une chargée en durabilité en 2021, Thônex :
•    s’est dotée d’espaces verts naturels préservés (zones humides, forêt de Miawaki).
•    sensibilise sa population via diverses démarches (potagers pédagogiques, Robin des Watts, etc.).
•    a développé le recours à des énergies renouvelables pour ses structures (éclairages publics en LED, chauffage à distance, géothermie, panneaux photovoltaïques avec plus de 6’000 panneaux produisant plus de 1’200’000 kWh par an).

Face aux dépenses usuelles de fonctionnement et aux importants investissements, une maîtrise des finances communales est indispensable pour préserver la marge de manœuvre des générations futures. En dépit des charges exceptionnelles assumées durant la Covid et de la baisse de recettes entraînées par la Réforme fiscale des entreprises (RFFA), mes collègues et moi-même avons tenu les rênes des finances thônésiennes avec fermeté. 

A mon départ, je laisserai une ville capable de maîtriser la suite de son développement, une administration souple à même de s’adapter aux changements entraînés par la croissance de sa population et une ville dans laquelle les thônésiennes et thônésiens continuent à se plaire.