Foyer de Mancy : la Présidente du DIP ne peut plus rester en charge

Le 7 février 2022, la police a interpellé trois collaborateurs du foyer de Mancy, qui ont été entendus en qualité de prévenus. Il leur est reproché d’avoir mis en danger la santé, voire la vie, d’une enfant en lui administrant des médicaments qui n’étaient pas prescrits. Les faits remontent à 2021. 

Alors que la Conseillère d’Etat en charge assure que tout est sous contrôle, que le nécessaire a été fait, on comprend que les personnes qui sont à l’origine des faits survenus en 2021 et ayant entraîné une plainte de la mère de l’enfant empoisonné travaillent toujours dans le foyer, où la police les a interpellées.

Si le Conseil d’Etat a bien informé le Ministère public d’éléments « semblant être constitutifs d’une violation du devoir d’assistance et d’éducation », le DIP n’a pas pour autant estimé utile d’éloigner les auteurs de cette violation du devoir d’assistance et d’éducation, qui sont donc restés en contact avec les enfants, voire en charge de ceux-ci. 

Manifestement, la Conseillère d’Etat en charge n’a pas pris la mesure de la situation. Il appartient au Conseil d’Etat d’en tirer les conséquences qui s’imposent et de lui retirer tout ce qui relève du foyer de Mancy pour l’attribuer à un autre département ou à une délégation ad hoc du Collège gouvernemental. 

Il appartient au Conseil d’Etat de prendre d’urgence toutes les mesures qui s’imposent, pour que la sécurité des enfants résidant à Mancy soit assurée.