En acceptant l'initiative UDC attaquant sans discernement notre prospérité, les électeurs suisses ont fait le choix d'un repli, au risque de faire peser de grandes menaces sur notre modèle économique. Le PLR se réjouit en revanche du oui à « FAIF » et du rejet de l'initiative sur le financement de l'avortement.
Sur le plan cantonal, le PLR se réjouit que Genève puisse à l'avenir construire de manière plus rationnelle, en économisant le territoire. Il regrette en revanche le rejet d'un projet équilibré concernant la petite enfance, qui aurait offert une réponse à plus de 2000 familles sans solution de garde.
Croissance bridée, contrôle bureaucratique du respect de contingents fixés par la loi, travail au noir : derrière son titre trompeur (« immigration de masse »), l'initiative proposait le retour vers un passé qu'on espérait révolu. Si les électeurs du canton de Genève se sont montrés ouverts et conscients des enjeux pour leur canton, l'ensemble des électeurs suisses ne partageait manifestement pas les mêmes préoccupations. Ce soir, la Suisse est divisée. Les conséquences seront lourdes pour le pays et plus encore pour un canton comme Genève, qui devra défendre son rayonnement international, tant sur le plan économique que diplomatique. Il incombe maintenant au Conseil fédéral de négocier au mieux avec l'Union européenne dans un contexte particulièrement défavorable pour la Suisse.
Le droit actuel « des délais » en matière d'avortement, qui a lui aussi fait ses preuves depuis 2002, est apprécié des Suisses : ils ont logiquement refusé de supprimer la prise en charge des interventions par l'assurance-maladie (0,03% des coûts totaux seulement, pour un nombre d'avortements bas et stable).
Le PLR se réjouit par ailleurs du succès du fonds ferroviaire « FAIF », primordial pour le développement de tout l'arc lémanique. Il permettra notamment le financement de l'extension de la gare de Cornavin.
Plus de logements en économisant le sol : belle victoire du PLR !
Le projet de loi PLR a obtenu l'aval des Genevois : à l'avenir, un taux minimal de logements devra être réalisé sur une parcelle donnée, de manière à économiser le sol de notre canton. En lien avec le projet de François Longchamp qui permettra une nette amélioration de la qualité architecturale des projets, ce succès est prometteur. Il contribuera à réduire la pénurie de logements et à sauvegarder au maximum les zones de verdure.
La gauche contre les familles
Enfin, le PLR regrette que 400 places de crèche ne puissent finalement être créées. La loi aurait permis de répondre enfin aux attentes des familles sur liste d'attente, dans le respect de la qualité de l'encadrement. La gauche l'emporte donc, au terme d'une campagne sans idées : augmenter massivement les impôts n'est certainement pas une solution. On a occulté la solidarité globale et on n'apporte aucune réponse immédiate aux familles qui n'ont pas de solution de garde, les condamnant ainsi à trouver des solutions « bricolées » au détriment des enfants.
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