Le Parlement a discuté le projet de budget 2013 lors de la session des jeudi 14 et vendredi 15 mars en premier et deuxième débats. Il n'a en revanche pas entamé le troisième débat, ce dernier ayant été refusé par le Conseil d'Etat.
Alors que les groupes libéral et radical avaient fait le choix d'un budget gouvernemental permettant d'avoir, sauf évènements extraordinaires, des comptes équilibrés permettant d'éviter le frein à l'endettement, une Gauche doctrinaire et irresponsable a décidé de prendre en otage notre République à des fins électorales ! En effet, elle a fait le choix de mélanger au débat budgétaire celui sur la fiscalité, en imposant, par une majorité de circonstance, l'ajout et l'urgence sur la suspension du boulcier fiscal.
Face à cette attitude, le PLR a décidé de suivre sa ligne annoncée depuis le refus du projet de budget en septembre 2013, soit la ligne de la rigueur et de l'équilibre. En proposant une coupe linéaire de 2%, les députés libéraux-radicaux sont conscients des efforts difficiles que cela demande. Néanmoins, entre l'absence de budget, soit un fonctionnement aux 12èmes provisoires durant toute l'année, et l'adoption d'un budget nécessitant un effort en matière d'économies, les députés libéraux et radicaux ont fait le choix d'un budget équilibré, assumant ainsi leurs responsabilités. Il faut relever que malgré les coupes proposées, les priorités politiques sont maintenues (+ 19 millions pour la sécurité). De plus, malgré cette coupe, le budget 2013 est de 0.8% supérieur à celui de 2012 contrairement à la solution des 12èmes provisionnels.
Alors que l'Entente a accepté en commission des finances le projet du gouvernement présentant un déficit inférieur à 100 millions permettant d'envisager d'avoir des comptes à l'équilibre grâce aux correctifs d'impôts, la Gauche, et plus spécialement le groupe socialiste, a ignoré toutes les perches tendues pour persister à lier au débat budgétaire celui sur la fiscalité. Alors que le projet de budget gouvernemental ne touchait pas aux prestations, maintenait des investissements conséquents, permettait de mettre la priorité sur la sécurité et enfin évitait la mise en place du frein à l'endettement, l'Alternative a préféré priver notre Canton d'un budget au nom de leur dogme, celui de la hausse de la fiscalité contre l'intérêt général.
L'absence de vote final suite à plus de 22 heures de débats permettra, nous l'espérons, d'engager de nouvelles discussions afin de trouver une solution à la crise institutionnelle ouverte par l'Alternative. La prise en otage du budget 2013 à des fins électorales par le parti socilaliste doit être dénoncée et démontre si nécessaire son irresponsabilité !