Les paroles de trop du MCG, appelant à arborer des croix gammées au parlement de la Ville

C'est par les fruits que l'on reconnaît l'arbre. Le MCG, par les déclarations intolérables de ses élus lors des dernières séances du Conseil municipal de la Ville de Genève, relatées par les médias, en a fait la démonstration. Les appels au retour des croix gammées et à l'homophobie sont très graves. Le PLR dénonce fermement la dérive, qui n'est pas qu'un simple « dérapage »: elle est symptomatique d'une absence de valeurs, du règne de l'opportunisme.

Ces élus municipaux MCG font en effet preuve d'un mépris honteux à l'égard de la population par des références à la seconde guerre mondiale, soit aux pires travers de l'humanité. Comment, après les souffrances endurées par des millions de familles, le MCG peut-il prétexter la présence de simples pancartes, qui n'avaient certes par leur place sur les pupitres en séance, pour appeler à arborer des croix gammées, symbole de rassemblement du nazisme, tout en faisant l'amalgame entre pédophilie et homosexualité ?

Jusqu'à quand les membres du MCG, pris en otage par leurs élus, se feront-ils les complices de ces horreurs ? La direction du parti semble ne vouloir prendre aucune mesure sérieuse pour stopper cette fronde extrémiste et des élus qui ont, de très loin, dépassé les limites.

Genève, engagée depuis des décennies, par ses institutions et organisations internationales notamment, pour la tolérance et le respect des différences, ville des droits de l'homme et siège du CICR, ne peut tolérer d'être salie par des déclarations d'élus qui ont pourtant juré de respecter la constitution et de servir Genève et sa population.

Le PLR appelle les autorités politiques à évaluer le danger se cachant derrière des menaces de ce genre, sous le masque de la « provocation », afin de protéger la population et de punir les incitations graves à la haine.

Enfin, le PLR rappelle qu'il œuvre au quotidien sur la base des valeurs que sont la liberté pour tous, la responsabilité citoyenne, la solidarité essentielle pour le bien vivre ensemble et le respect absolu de l'égalité des mêmes droits et devoirs pour chacun. La démocratie appelle le débat et le respect, jamais la haine d'autrui.