Ne tuons pas les vaches qui nous nourrissent

Le PLR s'inquiète des très graves conséquences que la gauche genevoise menace continuellement de faire subir à l'ensemble de la population par ses réitérées initiatives visant à alourdir systématiquement la fiscalité de tous.

Notre canton détient le triste record de celui qui taxe le plus ses contribuables. Selon une étude comparative, les genevois payent deux fois plus d'impôts que les zurichois pour des prestations comparables. Genève tient aussi la palme du canton qui verse le plus de subventions sociales. Enfin, pas moins de 30% environ de la population active ne paye pas d'impôt : elle est à charge des autres contribuables. Un Etat social fort et généreux n'est donc viable que s'il peut compter sur de riches contribuables, que Genève doit conserver et même attirer sur son territoire.

Le PS, heureux de prendre toutes les mesures pour couler le fleuron genevois qu'est la place financière, de s'employer à faire fuir les multinationales, de tirer à vue sur toutes les ressources fiscales comme celles issues des forfaits (150 millions par an), ajoute une couche supplémentaire en voulant supprimer le bouclier fiscal.

Qui sont donc les riches genevois ? A quoi sert le bouclier fiscal ? Moins de 800 contribuables, sur les 200'000 environ qui financent l'Etat, déclarent plus de 1 million de francs de revenu annuel et assurent environ 15% des recettes totales. Ces 15% permettent de financer des prestations de qualité pour les plus démunis et permettent une juste redistribution des revenus. Prendre le risque d'augmenter encore la charge fiscale la plus lourde de Suisse est extrêmement dangereux. Pour rappel, le taux maximum atteint déjà 71,5% (60% maximum à Genève avec le bouclier, plus l'IFD) ! Le PS veut-il faire sienne la « méthode Hollande », manifestement peu fructueuse, et verser dans l'impôt confiscatoire en abolissant la protection qu'est le bouclier fiscal ? pour combattre la richesse plutôt que la pauvreté ? Le PLR fait l'inverse.

Il est notoire que les riches contribuables n'hésitent pas à se déplacer là où ils payeront moins d'impôts, par exemple dans le canton de Vaud : Coppet n'est pas loin de Versoix ! Sur ces 800 contribuables, une infime partie est au bénéfice du bouclier fiscal, dont le but est de les fidéliser à rester à Genève, comme on fidélise un bon client en lui accordant un rabais sur la quantité. Posons-nous la question : si quelques-uns d'entre eux partent dans les cantons voisins, qui assumera les pertes ? Le PS ? Non, la classe moyenne, qui va trinquer ! Le PS, à force de tirer à vue sur ceux qui payent des impôts, reporte inexorablement le coût des dépenses publiques sur la classe moyenne.

Le PLR appelle au contraire à plus de solidarité et souligne que l'urgence n'est pas de confisquer le pouvoir d'achat des contribuables, mais de les encourager à investir pour développer la croissance et les places de travail. Le PLR soutient une politique fiscale visant à réduire les impôts pour tous, et permettre ainsi d'attirer de nouveaux contribuables pour nous aider à financer les prestations à la population.

Lorsqu'on veut augmenter le nombre de ses clients, on baisse les prix. La gauche affirme quant à elle vouloir conserver les contribuables en les taxant toujours davantage !