Si cet accord marque une volonté d’apaisement et une reprise du dialogue institutionnel, le PLR Vernier constate néanmoins plusieurs limites importantes.
Tout d’abord, cet accord n’a pas de valeur juridique contraignante. Il s’agit avant tout d’un cadre d’intention, sans garanties claires quant aux moyens financiers, au calendrier précis ni aux modalités concrètes de mise en œuvre.
Ensuite, et surtout, les communes périphériques – parmi lesquelles Vernier – sont largement absentes de cette feuille de route. Or, ce sont précisément ces territoires qui subissent au quotidien les conséquences de la congestion, des reports de trafic, du manque de places de stationnement et des difficultés de mobilité pour les travailleurs, les familles et les entreprises.
Vernier, porte d’entrée majeure du canton, zone économique importante et commune densément peuplée, ne peut être ignorée dans une réflexion sérieuse sur la mobilité à l’échelle du Grand Genève.
Le PLR Vernier demande donc :
- Que la Commune de Vernier soit officiellement intégrée aux discussions et aux groupes de travail liés à la mise en œuvre de cet accord
- Que des mesures concrètes soient discutées pour les communes périphériques en matière de circulation, de stationnement et d’accessibilité
- Que le Conseil d’État présente publiquement des projets spécifiques concernant l’Ouest genevois, et non uniquement le centre-ville.
L’apaisement institutionnel est une bonne chose. Mais il ne saurait se faire au détriment des communes qui, comme Vernier, subissent chaque jour les effets de décisions prises ailleurs.
Le PLR Vernier restera vigilant et force de proposition afin que la mobilité genevoise devienne enfin plus cohérente, plus équilibrée et plus respectueuse des réalités du terrain.
Pour le Groupe PLR Vernier
Pour plus d'informations : Brice Arduini, PLR Vernier, +41 79 482 39 11