Le 2 février 2016, s'appuyant sur la plus petite majorité du Conseil Municipal (1 voix), le Conseil Administratif a décidé d'utiliser la parcelle constructible de Morillon Parc pour y construire un village provisoire d'accueil pour migrants.
Initié dans l'urgence, ce projet peine à convaincre les conseillers municipaux et la population. Ce n'est pas tant l'accueil en lui-même qui pose problème, mais bien l'emplacement projeté des bâtiments, c'est-à-dire au centre d'une cité déjà précarisée et à proximité immédiate d'une pataugeoire et d'une école.
Une pétition est lancée contre le projet, 2000 personnes la signent. Un recours est déposé en justice par les habitants du quartier pour invalider l'autorisation de construire. Il aboutit, le Tribunal annule cette dernière. Le Conseil Administratif recourt contre cette décision et perd à nouveau : La Cour de Justice explique que le projet ne correspond pas au Plan Localisé de Quartier (PLQ) existant, qui prévoit sur cette parcelle des aménagements d'utilité publique.
Le Conseil Administratif, prétendant faussement dans la presse que plus personne ne veut de ce PLQ (prévu pour le bien des onésiens) et pour arriver coûte que coûte à ses fins (au détriment des habitants du quartier et des pétitionnaires), a déposé tout récemment une demande de son abrogation au Conseil d'Etat (https://www.tdg.ch/geneve/centre-migrants-onex/story/23717685).
Le PLR va s'impliquer activement et suivre ce dossier de près pour mettre en œuvre un Plan Localisé de Quartier actualisé sur Morillon Parc, qui offrira aux onésiens les aménagements dont ils ont actuellement grandement besoin : crèche, foyer de jour pour les aînés, salle polyvalente et de spectacles, parkings et box souterrains.