La Direction Générale des Transport du canton de Genève (DGT) a toujours refusé de mettre en place des mesures visant à limiter l'entrée du trafic dans la Cité sous prétexte que les bouchons se reporteraient sur la route du Pont-Butin. Pire, une fois le trafic introduit dans notre Cité la DGT refuse de le laisser sortir et impose à la Commune d'Onex la fermeture de la route de Loëx et la mise en place d'un feu au milieu de la rue des Bosson afin que ce trafic, en s'insérant sur la route de Chancy ne génère pas d'autres bouchons.
Le Conseil Administratif (CA) d'Onex a donc proposé d'installer en septembre 2017 un feu faisant office de by-pass sur le haut de la rue des Bossons. Jusqu'ici, seuls deux tests ont été effectués : L'un avec un feu vert à 12 secondes et l'autre à 8 secondes. Les résultats en poches le CA est revenu devant le Conseil Municipal (CM) avec une un projet de résolution proposant la mise en place d'un feu permanent à 8 secondes et un crédit d'étude des aménagements (Feu, phono-absorbant, modification du carrefour) d'un montant de CHF 255'000.-.
Le PLR a déposé plusieurs amendements en commission et notamment le contrôle d'accès du trafic de transit à l'entrée de la cité. Il a également proposé la possibilité d'étudier une phase verte de 16 et 30 secondes. Ce dernier amendement a été accepté par une majorité du CM.
Le CA devrait revenir vers la fin de l'année devant le CM avec les résultats finaux et un crédit de réalisation pour la mise en place d'une solution définitive dont le coût avoisinera un montant proche des CHF 2'000'0000.- Onex est donc pris en otage entre les automobilistes de transit qui refusent d'utiliser les axes de principaux ou les transports publics d'une part et la DGT qui refuse tout compromis.
Le contribuable onésien se voit même imposé une solution technocratique – le feu au milieu de la rue des Bossons - qui génère d'importants bouchons dans la cité au heures de pointes. Le PLR se demande si le rôle de notre Conseil Administratif ne serait pas défendre les intérêts des Onésiens plutôt que la vision dogmatique de la DGT.
Jean-Frédéric Béboux Conseiller municipal