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Bernard Hirschel
Je m’appelle Bernard Hirschel, j’ai 78 ans, et j’habite Vessy depuis 37 ans. Je suis marié à Susanne qui est dermatologue et j’ai trois enfants adultes, toutes et tous Veyrites.
J’ai été professeur de médecine et responsable de l’unité VIH/Sida et du Centre de Recherche de la Faculté de Médecine jusqu’en 2012. Ensuite, j’ai dirigé la Commission cantonale d’éthique de la recherche de 2014 à 2023 ; cette commission doit évaluer tous les projets de recherche médicale à Genève avant qu’ils puissent débuter.
En politique, je m’intéresse beaucoup aux questions d’énergie et de climat et j’anime un vidéo-blog sur YouTube à ce sujet (https://www.youtube.com/@bernardhirschel6503)
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J’écris ces lignes en juillet. Il fait beau. 20 mètres carrés de cellules photoélectriques produiront aujourd’hui environ 20 kWh d’électricité sur le toit de ma maison. Environ 15 seront consommés sur place, ce qui allégera la facture d’électricité de quelques 5 francs. Les 5 kWh restant seront réinjectés dans le réseau et remboursés par les SIG – 80 centimes de plus
Des milliers à Genève, et des millions en Europe, font de même. Le courant ainsi produit un beau jour d’été, ne peut pas être stocké pour l'utiliser en hiver quand on en aura besoin. Les compagnies telles que Axpo, Alpiq ou SIG doivent le vendre, à la bourse d’électricité européenne qui fixe le prix de l’électricité chaque quart d’heure.
Et là est apparu un curieux phénomène. L’électricité est tellement abondante qu’à certaines heures le prix devient négatif, ce qui veut dire qu’il faut payer pour se débarrasser de l’électricité superflue. Le nombre de ces heures négatives augmente : L’année 2023 a établi un nouveau record (325 heures négatives), et entre le premier janvier et le 10 juillet 2024 il y avait déjà plus que pendant toute l’année 2023. Ce qui montre que le problème n’est plus celui de produire du renouvelable, mais plutôt de mettre à disposition de l’électricité au moment précis quand on en a besoin. Pour les SIG c’est une très mauvaise affaire – elles doivent rembourser la différence entre le prix souvent négatif de l’électricité et le remboursement toujours positif à leur clients.
La question mérite d’être posée : Doit-on encore encourager, voir forcer, les propriétaires à installer des panneaux solaires ? Ne serait-il pas préférable de subventionner l'installation de batteries qui permettraient d'utiliser le courant quand on en a vraiment besoin?