Les partis libéral et radical genevois ont marqué l'histoire de la « République et canton » depuis la première moitié du 19e siècle. Aujourd'hui, le PLR est l'héritier des fondateurs de la Genève moderne.

Du combat pour les libertés...


En 1846, la révolution radicale initiée par James Fazy (à gacuhe) est un succès : elle débouche sur la rédaction d'une nouvelle Constitution, du 24 mai 1847. En vigueur jusqu'au 31 mai 2013, puis remplacé par la constitution du 14 octobre 2012, ce texte fondateur garantit de nombreux droits fondamentaux, consacre la séparation des pouvoirs et introduit l'élection par le peuple, au suffrage universel, du Grand Conseil et du Conseil d'Etat, c'est-à-dire du Parlement et du Gouvernement. Au niveau suisse, la nouvelle voix progressiste de Genève permet – il n'en manquait qu'une ! – à la Diète confédérale de décider la dissolution du Sonderbund, l'alliance séparée des cantons conservateurs. C'est le triomphe des idées libérales en Suisse : en 1848, on rédige vite mais très bien une Constitution fédérale, qui jette les bases d'un Etat moderne, fédéral et démocratique.  A Genève, la réforme des institutions précède et entraîne celle, bien plus profonde encore, de la société.  Au cours de la seconde moitié du 19e siècle, les fortifications sont démolies et Genève se développe sur le plan économique et social. Sa population augmente. Les premières lignes de chemin de fer sont construites.