Histoire et valeurs
Qui sommes-nous ?
Le Parti Libéral-Radical genevois est le premier parti politique de la République et canton de Genève.
Créé le 24 mai 2011 suite à la fusion des partis libéral et radical genevois, le PLR incarne les valeurs libérales qui ont bâti la Suisse et la Genève prospères que nous connaissons. Sur le plan national, le PLR Genève est affilié au Parti Libéral-Radical suisse.
Premier par sa taille - il compte dans ses rangs 27 des 100 députés au parlement cantonal et une conseillère d'Etat -, il l'est surtout par son histoire et par les valeurs qu'il incarne.
Les partis libéral et radical genevois ont marqué l'histoire de la « République et canton » depuis la première moitié du 19e siècle. Aujourd'hui, le PLR est l'héritier des fondateurs de la Genève moderne.
Que signifient-elles ?
En particulier, l'action du PLR vise à garantir la protection des droits individuels et à encourager l'initiative privée dans le cadre d'une économie de marché respectueuse de la paix sociale et de l'intérêt des générations futures.
Le PLR met l'humain au coeur de son action. C'est même sa raison d'être. En d'autres mots, le parti suit un idéal dont les termes sont indissociables : le bonheur de l'individu et la prospérité commune.
Quelles sont nos valeurs ?
Le PLR Genève a pour but de promouvoir les valeurs de :
- Liberté: elle est le fondement de la pensée libérale-radicale. La liberté place l'individu au centre : la nation n'est pas libre, c'est l'individu, membre d'une société humaine. La liberté est plurielle : les droits fondamentaux sont le point de départ de l'Etat démocratique et du bien-être commun. Leur respect est nécessaire à notre épanouissement.
- Responsabilité individuelle: elle signifie que chacun en assume sa part et ne se décharge pas sur autrui ou sur la collectivité. Collective, elle signifie que nous nous devons d'être responsables dans notre organisation et notre fonctionnement. A l'égard des générations futures, la responsabilité dispose que l'individu et la communauté ne doivent pas leur porter préjudice.
- Solidarité: le bien-être commun se mesure à la force des plus faibles. Corollaire de la responsabilité, la solidarité, c'est garantir la dignité de tous et la parfaite égalité des chances. C'est aussi se rassembler, s'unir pour affronter des défis hors de portée de l'individu et tirer l'ensemble de la communauté vers le haut.
- Égalité des droits et des devoirs: tous les êtres humains sont égaux en droit. L'égalité, ce n'est pas l'égalitarisme : elle permet au contraire de laisser s'exprimer les différences, qui font la force d'une société. Les devoirs sont la seconde face d'une même pièce : il ne saurait y avoir de privilèges, et exercer des droits suppose nécessairement d'accomplir certains devoirs.
en fondant son action sur le respect des principes démocratiques, du fédéralisme, de l'Etat de droit, de la justice et de la laïcité.
Depuis sa création, le parti cherche à concilier une économie dynamique, plus de justice sociale et un meilleur respect de l'environnement. La première Université d'été organisée par le parti, en 2011, a été axée sur les trois piliers du développement durable. En 2012, les membres ont souhaité souligner l'importance du principe de « créativité », lors d'une même journée de débat, consacrée cette fois aux valeurs du parti. En 2013, la journée s'est déroulée autour des chapitres du programme et en 2014 sur le thème de la proximité et de la communication.
Ces principes fondamentaux, inscrits dans les statuts du PLR, guident son action au quotidien. Nécessaires pour forger l'avenir du canton de Genève, les valeurs du PLR ont permis depuis plus d'un siècle et demi de faire de Genève et de la Suisse ce qu'ils sont aujourd'hui, à savoir des lieux prospères où démocratie, Etat de droit, économie libérale et droits sociaux permettent à chacun de s'épanouir.
Le PLR agit aux niveaux communal, cantonal mais aussi national. Il apporte des solutions concrètes et réalistes. Il ne croit ni à la surréglementation proposée par la gauche étatiste, ni aux mesures simplistes agitées par les mouvements populistes.
Du combat pour les libertés...
En 1846, la révolution radicale initiée par James Fazy (à gacuhe) est un succès : elle débouche sur la rédaction d'une nouvelle Constitution, du 24 mai 1847. En vigueur jusqu'au 31 mai 2013, puis remplacé par la constitution du 14 octobre 2012, ce texte fondateur garantit de nombreux droits fondamentaux, consacre la séparation des pouvoirs et introduit l'élection par le peuple, au suffrage universel, du Grand Conseil et du Conseil d'Etat, c'est-à-dire du Parlement et du Gouvernement. Au niveau suisse, la nouvelle voix progressiste de Genève permet – il n'en manquait qu'une ! – à la Diète confédérale de décider la dissolution du Sonderbund, l'alliance séparée des cantons conservateurs. C'est le triomphe des idées libérales en Suisse : en 1848, on rédige vite mais très bien une Constitution fédérale, qui jette les bases d'un Etat moderne, fédéral et démocratique. A Genève, la réforme des institutions précède et entraîne celle, bien plus profonde encore, de la société. Au cours de la seconde moitié du 19e siècle, les fortifications sont démolies et Genève se développe sur le plan économique et social. Sa population augmente. Les premières lignes de chemin de fer sont construites.
L'école publique est désormais laïque et obligatoire. Sont créés l'Hospice général, l'Hôpital cantonal, l'Institut national genevois ou encore les Rentes genevoises. Les grandes figures se succèdent: Georges Favon (ci-dessus), qui réforme l'école publique, développe l'Université et défend en visionnaire l'idée d'une assurance-maladie obligatoire, Antoine Carteret, Carl Vogt ou encore Adrien Lachenal, tous ont joué un rôle déterminant dans la construction de la Genève que nous connaissons, au cours des décennies qui ont suivi l'adoption de la Constitution de 1847. La devise radicale « liberté humaine et justice sociale » a depuis lors guidé les actions politiques du parti de James Fazy.
C'est en 1875 qu'est créé le Parti libéral, sous le nom de « Parti démocratique ». Issu comme le Parti radical des idées de liberté, de progrès et de justice, sa posture est à cette époque et en réalité dès le début du siècle plus modérée que celle des radicaux, ces derniers exigeant,comme leur nom l'indique, des réformes « radicales » dans de nombreux domaines. Dès les premières années de la Genève démocratique, les libéraux participent activement au développement de la République. Genève, d'abord République indépendante, puis canton suisse, devient ville internationale. La Croix-Rouge y est fondée en 1863.
Les idéologies à l'origine différentes se rapprochent peu à peu, au gré notamment du contexte international et des menaces politiques venues de l'extrême gauche au début du 20e siècle. Grandes figures du libéralisme genevois, Jean-Jacques Rigaud au 19e, et Gustave Ador au 20e siècle (ci-dessus), ont assurément marqué Genève de leur emprunte. Gustave Ador, en particulier, est devenu Président du CICR et Conseiller fédéral, second président genevois de la Confédération suisse; le premier, en 1896, n'étant autre que… le radical Adrien Lachenal.A Genève, la réforme des institutions précède et entraîne celle, bien plus profonde encore, de la société.
Au cours de la seconde moitié du 19e siècle, les fortifications sont démolies et Genève se développe sur le plan économique et social. Sa population augmente. Les premières lignes de chemin de fer sont construites. L'école publique est désormais laïque et obligatoire. Sont créés l'Hospice général, l'Hôpital cantonal, l'Institut national genevois ou encore les Rentes genevoises. Les grandes figures se succèdent: Georges Favon (ci-dessus), qui réforme l'école publique, développe l'Université et défend en visionnaire l'idée d'une assurance-maladie obligatoire, Antoine Carteret, Carl Vogt ou encore Adrien Lachenal, tous ont joué un rôle déterminant dans la construction de la Genève que nous connaissons, au cours des décennies qui ont suivi l'adoption de la Constitution de 1847. La devise radicale « liberté humaine et justice sociale » a depuis lors guidé les actions politiques du parti de James Fazy.
En 1935,a les partis libéral et radical s'allient: ils créent « L'Entente nationale » avec le futur Parti démocrate chrétien, alliance toujours active de nos jours et principale artisane des réformes majeures menées à Genève tout au long de la seconde moitié du 20e siècle. Durant plusieurs décennies, les positions des deux partis ne cessent de se rapprocher, malgré des divergences propres à toute action politique, entre des partis qui n'ont pas peur de leurs idées.
… aux défis du 21e siècle: la création du PLR Genève
Le 15 avril 2010, les deux formations décident d'entamer concrètement un rapprochement. En effet, les nouveaux défis qui attendent Genève en ce début de siècle appellent la création d'un parti plus fort, au message clair. La fragmentation de l'échiquier politique et l'émergence de partis populistes préférant agiter les peurs plutôt que travailler à résoudre les problèmes sont des dangers auxquels il convient d'apporter une réponse pragmatique et orientée vers l'avenir du canton, pour le bien de tous, au-delà les querelles du passé.
Des groupes de travail sont alors formés, notamment pour rédiger les statuts d'un nouveau parti: le PLR Genève. Ce texte est le fruit de longues discussions lors desquelles les deux partis ont fait des compromis pour que les statuts soient le reflet des traditions et valeurs de chaque association. Après un an de travaux, le 24 mai 2011, le PLR Genève est créé à Troinex et ses statuts sont adoptés, lors d'assemblées historiques. Le lundi suivant, le 30 mai 2011, à Carouge, Alain-Dominique Mauris est élu président du PLR Genève par l'assemblée générale des membres du nouveau parti.
La droite genevoise
Actuellement, le PLR occupe un des sept sièges de conseiller d'Etat: la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet est en charge du Département des finances et des ressources humaines. Au parlement, le PLR compte 27 des 100 députés du Grand Conseil. Enfin, au niveau communal, le PLR est de très loin le parti le plus représenté dans les exécutifs et les législatifs municipaux.